- EAN13
- 9782226424006
- Éditeur
- Albin Michel
- Date de publication
- 03/04/2017
- Collection
- Bibliothèque de l'Evolution de l'Humanité
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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La Mort lente de Torcello
Histoire d'une cité disparue
Elisabeth CROUZET-PAVAN, Elisabeth Crouzet-Pavan
Albin Michel
Bibliothèque de l'Evolution de l'Humanité
Autre version disponible
-
Papier - Albin Michel 15,90
Torcello, aujourd'hui, est un îlot quasi déserté au nord de la lagune de
Venise, une cathédrale, un baptistère, une église et un décor de mosaïques
célèbres. Torcello, hier, fut une communauté humaine nombreuse, un paysage de
campaniles et de petites maisons, un horizon de vignes, de jardins, de bois...
élisabeth Crouzet-Pavan part à la recherche de ce monde perdu, oublié et
abandonné dans les derniers siècles du Moyen âge, à l'époque même où Venise
imposait son image providentielle de beauté, de puissance et de richesse. Ce
livre est donc l'histoire d'une mort lente, à laquelle se seraient résignés
ceux qui la subirent au rythme du flux et du reflux des marées, en se laissant
glisser sans drame vers l'irrémédiable.
Cette sortie de l'histoire est aussi assumée par Venise, comme si la
disparition de Torcello pouvait permettre à la Sérénissime de conjurer la
conscience de sa fragilité, ses fantasmes de déclin, ses angoisses
d'engloutissement. Torcello meurt, et Venise demeure seule au milieu des eaux
de la lagune, dominante et triomphante.
En exhumant l'obscur destin de Torcello, cet ouvrage met en lumière une
dimension capitale, et méconnue, de la création vénitienne.
Venise, une cathédrale, un baptistère, une église et un décor de mosaïques
célèbres. Torcello, hier, fut une communauté humaine nombreuse, un paysage de
campaniles et de petites maisons, un horizon de vignes, de jardins, de bois...
élisabeth Crouzet-Pavan part à la recherche de ce monde perdu, oublié et
abandonné dans les derniers siècles du Moyen âge, à l'époque même où Venise
imposait son image providentielle de beauté, de puissance et de richesse. Ce
livre est donc l'histoire d'une mort lente, à laquelle se seraient résignés
ceux qui la subirent au rythme du flux et du reflux des marées, en se laissant
glisser sans drame vers l'irrémédiable.
Cette sortie de l'histoire est aussi assumée par Venise, comme si la
disparition de Torcello pouvait permettre à la Sérénissime de conjurer la
conscience de sa fragilité, ses fantasmes de déclin, ses angoisses
d'engloutissement. Torcello meurt, et Venise demeure seule au milieu des eaux
de la lagune, dominante et triomphante.
En exhumant l'obscur destin de Torcello, cet ouvrage met en lumière une
dimension capitale, et méconnue, de la création vénitienne.
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