Requiem pour un empire défunt
EAN13
9782262048587
Éditeur
Tempus Perrin
Date de publication
Collection
Tempus
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Requiem pour un empire défunt

Tempus Perrin

Tempus

Indisponible

Autre version disponible

Le maître-livre pour comprendre le suicide de l'Europe

Dans un style éblouissant, François Fejtö raconte et dissèque les causes de
l'écroulement de l'Autriche-Hongrie, dont la disparition en 1918 a selon lui
entraîné l'Europe centrale dans la longue nuit des totalitarismes nazi puis
soviétique. Pour ce faire, le grand historien dresse une histoire à rebours
des idées recues de la double-monarchie jusqu'en 1914 avant de s'attacher aux
causes directes de la première Guerre Mondiale et au déroulement du conflit
jusqu'à son terme. Conglomérat de peuples disparates, l'Empire avait su bâtir
un modèle original et fédérateur, garant de l'équilibre européen à l'image de
son empereur emblématique François-Joseph dont la figure tutélaire fut loué
par des écrivains comme Joseph Roth ou Stefan Zweig.
Sa désagrégation résulte de la volonté déterminée des Alliés,en particulier de
Clemenceau, sous l'influence des exilés tchèques Masaryk et Benes. Elle ouvrit
la boîte de Pandore des rivalités nationalistes au cœur de nouveaux Etats
(Tchécoslovaquie et Yougoslavie notamment) édifiés par les vainqueurs sans
tenir compte des aspirations des peuples. A l'Empire pacifique et arbitre
succédaient des pays factices, minés par la question des nationalités que
Wilson et Clemenceau avaient prétendu résoudre en mettant à bas L'Empire
séculaire. Cette grande leçon d'histoire, qui se lit comme un roman, est
présentée par Maurizio Serra, diplomate et historien italien, qui connaissait
bien l'auteur avec lequel il avait réalisé un livre d'entretien.
" Livre d'historien que ce Requiem pour un empire défunt, mais d'historien
engagé. Livre d'érudit, mais aussi essai combatif, puisque à l'encontre de la
thèse la plus courante, François Fejtö récuse le terme de désagrégation, qui
implique que l'empire est mort de maladie, et lui préfère le mot de
destruction, qui implique que l'empire a été assassiné. " (A Finkielkraut)
S'identifier pour envoyer des commentaires.