EAN13
9782491723040
ISBN
978-2-491-72304-0
Éditeur
EDELWEISS
Date de publication
Collection
PLUMES ECARLATE
Nombre de pages
525
Dimensions
21 x 14,8 x 2,6 cm
Poids
688 g
Langue
français
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Ezéchiel

Edelweiss

Plumes Ecarlate

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Je rédige cet avis plusieurs jours après avoir achevé ma lecture, mais il fallait que je me remette de mes émotions.

Cette réédition est une merveille, et je commencerai par là. Pour avoir lu à plusieurs reprises la version autoéditée, je peux dire que c’est un régal de découvrir cette nouvelle édition. Je suis incapable de dire si je préfère cette version ou l’autre, car je manque probablement un peu d’objectivité concernant ce roman. Les ajouts sont intéressants, les parties qui ont été abandonnées se justifient très bien, et Edelweiss édition a fait, sans conteste, un très bon travail !

Ezéchiel est un roman qui vous marque. Les personnages sont profondément humains, Ezéchiel le premier, et il est pratiquement impossible de lâcher ce roman avant son terme, même en connaissant le dénouement. On se met à espérer avec les personnages, à espérer une fin heureuse, parce qu’on pense qu’ils le méritent malgré leurs torts, malgré les actes déplorables dont ils se sont rendus coupables. On espère avec eux jusqu’à la fin, jusqu’à la dernière ligne, et c’est là tout le talent de l’auteure.

L’auteure a dû talent, c’est une évidence. Sa poésie est d’une poésie à la fois douce et violente, douce-amère, elle ne nous épargne rien et c’est d’une beauté sans nom. La plume de Sophie est probablement l’une de celles, voire celle, que j’admire le plus. C’est fluide, efficace, les mots nous heurtent et impossible de s’en détacher ou de les oublier. Certaines de ses phrases m’ont tant marquée que je les ai retenues, il m’est arrivé de l’écrire, sur le coin d’un carnet. C’est d’une grande justesse et je suis tout simplement admirative de découvrir, redécouvrir, cette finesse. Je n’avais plus lu Ezéchiel depuis quelques mois, peut-être un an, et je me rappelais du choc que le roman m’avait causée, mais quand on se replonge dans le roman, on réalise à quel point le souvenir est pâle. C’est une claque magistrale, à chaque fois, peu importe le nombre de lectures, l’émotion reste la même : authentique.

Je pourrais citer une par une les qualités, et elles sont nombreuses, de l’auteure, mais je ne pense pas que cela apporterait grand-chose. Je ne peux également pas en dire énormément puisque cela reviendrait à spoiler la lecture. J’aimerais revivre ma première lecture, ce moment où je n’ai aucune idée du dénouement, de la manière dont l’auteure va construire, déconstruire le récit, j’aimerais me rappeler exactement le choc à chaque nouvelle révélation. J’ai le privilège de la relectrice, j’étudie les éléments en fonction de ce que je sais, je porte un œil nouveau sur le roman, et c’est tout aussi bouleversant.

La fin m’a tirée quelques larmes et, quand j’ai refermé le livre, c’était comme dire adieux à mes propres personnages. Le même déchirement, la même sensation de vide, et rares sont les romans qui me font cet effet. En fait, je crois qu’il n’y en a qu’un autre où c’est véritablement le cas, La Passe-miroir. C’est quelque chose de précieux et j’en remerci
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