- EAN13
- 9782221260210
- Éditeur
- Robert Laffont
- Date de publication
- 30/09/2021
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - Robert Laffont 19,90
Jean-Paul Belmondo aura incarné jusqu'au bout une certaine jeunesse, à la fois
désinvolte et rebelle, le charme talentueux, l'art et la légèreté. Des
chefs-d'oeuvre à n'en plus finir : À bout de souffle, Léon Morin, prêtre, Le
Voleur, Un Singe en hiver, Pierrot le Fou, Classe tous risques.
Certes, depuis un matin ensoleillé du mois d'août 2001, il n'avait plus été
tout à fait le même. Comme si sa vie s'était interrompue une première fois.
Mais il restait présent, vivant, fidèle à son image impérissable.
Au bout d'un interminable intermède, il a emporté avec lui cette élégance qui
fut sa deuxième peau, dans le drame ou la comédie. Et tout ce qui en faisait à
nos yeux bien plus qu'un acteur. Belmondo. Comme une marque de fabrique. Toute
son histoire le raconte.
Le temps, qui efface tout, fera peut-être oublier que, d'Itinéraire d'un
enfant gâté aux Misérables en passant par Week-end à Zuydcoote, Cartouche,
L'Homme de Rio, L'Héritier, Borsalino, Le Professionnel, L'As des as, il a été
une Comédie humaine à lui tout seul et cinquante ans durant l'homme du XXe
siècle, et encore celui du XXIe balbutiant.
L'acteur lumineux, celui qui pouvait tout jouer, faire rire et pleurer,
s'estompera peut-être, jusqu'à ne devenir qu'un souvenir.
Ne s'effacera jamais, quoi qu'il arrive, Belmondo, le personnage, mythe ancré
dans le granit de nos mémoires, impassible pour une fois, arrimé à notre
histoire, celle de nos parents, de nos enfants et de leurs enfants à venir.
désinvolte et rebelle, le charme talentueux, l'art et la légèreté. Des
chefs-d'oeuvre à n'en plus finir : À bout de souffle, Léon Morin, prêtre, Le
Voleur, Un Singe en hiver, Pierrot le Fou, Classe tous risques.
Certes, depuis un matin ensoleillé du mois d'août 2001, il n'avait plus été
tout à fait le même. Comme si sa vie s'était interrompue une première fois.
Mais il restait présent, vivant, fidèle à son image impérissable.
Au bout d'un interminable intermède, il a emporté avec lui cette élégance qui
fut sa deuxième peau, dans le drame ou la comédie. Et tout ce qui en faisait à
nos yeux bien plus qu'un acteur. Belmondo. Comme une marque de fabrique. Toute
son histoire le raconte.
Le temps, qui efface tout, fera peut-être oublier que, d'Itinéraire d'un
enfant gâté aux Misérables en passant par Week-end à Zuydcoote, Cartouche,
L'Homme de Rio, L'Héritier, Borsalino, Le Professionnel, L'As des as, il a été
une Comédie humaine à lui tout seul et cinquante ans durant l'homme du XXe
siècle, et encore celui du XXIe balbutiant.
L'acteur lumineux, celui qui pouvait tout jouer, faire rire et pleurer,
s'estompera peut-être, jusqu'à ne devenir qu'un souvenir.
Ne s'effacera jamais, quoi qu'il arrive, Belmondo, le personnage, mythe ancré
dans le granit de nos mémoires, impassible pour une fois, arrimé à notre
histoire, celle de nos parents, de nos enfants et de leurs enfants à venir.
S'identifier pour envoyer des commentaires.