L'art de la guerre : la vision des peintres aux XVIIe et XVIIIe siècles
EAN13
9782402444903
Éditeur
FeniXX réédition numérique (ADDIM)
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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L'art de la guerre : la vision des peintres aux XVIIe et XVIIIe siècles

FeniXX réédition numérique (ADDIM)

Indisponible
Le 7 juin 1997, le Centre d’études d’histoire de la Défense organisait, autour
de neuf intervenants, un séminaire pour aborder sous des angles variés la «
peinture de guerre » aux XVIIe et XVIIIe siècles. Officiels, des artistes,
tels ceux du Dépôt de la Guerre, sont les premiers à produire leurs esquisses
sur le terrain et parviennent à « perpétuer une tradition de prestige et non
la réalité quotidienne », par un art « à la fois intellectuel, dans la
perfection abstraite de la tactique, et physique dans l’expression martiale
des corps lancés dans la bataille » (Isabelle Bruller) ; tel encore un Van der
Meulen qui « livre une vision des guerres de Louis XIV savamment étudiée pour
servir la gloire du souverain » (Isabelle Richefort). Plus « réalistes » sont
ces peintres de détails, tels le « graveur d’histoire » Callot, dont la «
démarche intellectuelle et graphique n’est pas sans évoquer celle de l’enquête
ethnographique de terrain » (Colette Foissey), ou Watteau qui « peint
l’intraduisible en somme, l’intime espace intérieur qui se profile dans les
êtres quand ils connaissent l’infortune de la guerre » (Arlette Farge). Le
cadre dans lequel sont placées ces « peintures de guerre » est évoqué par un
tour d’horizon des grands décors de galeries telle la « galerie de Diane » à
Fontainebleau (Frédéric Lacaille), une étude plus précise, dans la même
optique, de l’Escalier des ambassadeurs à Versailles qui « associe la louange
allégorique du roi héros à la représentation réaliste » (Pascal Torres-
Guardiola) ; l’étude également, inattendue, d’un manuscrit inédit, qui «
malgré sa destination, échappe presque totalement aux conventions » (François
Robichon). Enfin, deux études un peu à part : celle des « peintres de marine
», tels Nicolas-Marie Ozanne (François Bellec) ; et celle d’un tableau plus
particulièrement, la Bataille de Marengo, qui « tente une synthèse entre deux
types picturaux, peinture d’histoire d’une part, et dessin topographique
d’autre part » (Jérémie Benoît). À travers l’étude de ces « peintures de
guerre », c’est à une réflexion inédite sur les relations entre
représentations, arts graphiques et mentalités que ce recueil nous convie.
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