- EAN13
- 9782753568044
- Éditeur
- Presses universitaires de Rennes
- Date de publication
- 18/09/2019
- Collection
- Histoire
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
L’ordre urbain n’est pas une donnée en soi et un absolu, mais une construction
permanente. Celle-ci fait appel aux forces de police, aux institutions, mais
aussi à un ensemble de pratiques et de compromis incessants qui fondent un
vivre ensemble, contesté et retissé au quotidien en croisant logiques
spatiales, rapports sociaux et relations institutionnelles. C’est à cette
construction quotidienne de la ville que se consacre ce livre, fruit de deux
journées d’étude organisées à Paris et à Orléans. Il se propose de relire la
ville comme un espace et une société mis en ordre et partagés, en amont de
l’intervention policière ou plus largement du contrôle institutionnel. Pour ce
faire, les chercheurs rassemblés ici interrogent trois thèmes. D’une part, le
livre décrit la perception de la ville que peuvent porter différents acteurs
même de l’ordre urbain que sont le seigneur médiéval, le commissaire de police
et l’inspecteur de la Librairie au XVIIIe siècle, l’ingénieur du XIXe siècle.
Ils tracent tous à leur manière un discours pratique sur l’ordre. D’autre
part, la religion, dimension omniprésente de la ville de l’époque moderne, est
interrogée dans son rapport à l’espace, à la société et aux institutions
urbaines, dressant une image de la sécularisation de la ville moderne. Enfin,
le livre croise partages sociaux urbains et débats idéologiques nationaux,
afin de voir comment la ville se reconstitue en une nouvelle donne où la
politique remplace progressivement la religion, face à la Révolution, aux
mutations du XIXe siècle ou à la construction d’un ordre colonial. Une image
différente de la ville ressort de tous ces éléments, faite d’une invention
quotidienne du partage et qui mêle politique et religion, espace et société,
normes et pratiques.
permanente. Celle-ci fait appel aux forces de police, aux institutions, mais
aussi à un ensemble de pratiques et de compromis incessants qui fondent un
vivre ensemble, contesté et retissé au quotidien en croisant logiques
spatiales, rapports sociaux et relations institutionnelles. C’est à cette
construction quotidienne de la ville que se consacre ce livre, fruit de deux
journées d’étude organisées à Paris et à Orléans. Il se propose de relire la
ville comme un espace et une société mis en ordre et partagés, en amont de
l’intervention policière ou plus largement du contrôle institutionnel. Pour ce
faire, les chercheurs rassemblés ici interrogent trois thèmes. D’une part, le
livre décrit la perception de la ville que peuvent porter différents acteurs
même de l’ordre urbain que sont le seigneur médiéval, le commissaire de police
et l’inspecteur de la Librairie au XVIIIe siècle, l’ingénieur du XIXe siècle.
Ils tracent tous à leur manière un discours pratique sur l’ordre. D’autre
part, la religion, dimension omniprésente de la ville de l’époque moderne, est
interrogée dans son rapport à l’espace, à la société et aux institutions
urbaines, dressant une image de la sécularisation de la ville moderne. Enfin,
le livre croise partages sociaux urbains et débats idéologiques nationaux,
afin de voir comment la ville se reconstitue en une nouvelle donne où la
politique remplace progressivement la religion, face à la Révolution, aux
mutations du XIXe siècle ou à la construction d’un ordre colonial. Une image
différente de la ville ressort de tous ces éléments, faite d’une invention
quotidienne du partage et qui mêle politique et religion, espace et société,
normes et pratiques.
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