- EAN13
- 9782811104535
- ISBN
- 978-2-8111-0453-5
- Éditeur
- Karthala
- Date de publication
- 17/12/2010
- Collection
- LETTRES DU SUD
- Dimensions
- 21,5 x 13,5 cm
- Poids
- 180 g
- Code dewey
- 850
- Fiches UNIMARC
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Omenuko ou Le repentir d'un marchand d'esclaves : premier roman en langue igbo (Nigeria)
Autres contributions de Françoise Ugochukwu, Nwosu Nwana
Karthala
Lettres Du Sud
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Nwosu Nwana (c. 1881 - 5 sept. 1968), qui prit au baptême le prénom de Pita (Pierre), est né à Arondizuogu dans l'État d'Imo, au sud-est du Nigeria, en pays igbo. Son père était fermier. Pita, l'aîné de cinq garçons, aimait le travail manuel et se mit comme apprenti chez un commerçant. Il se convertit plus tard au protestantisme et se distingua bientôt par son audace dans la contestation de la religion traditionnelle.
Quelque cinq ans après son mariage, il quitta Arondizuogu pour Uzuakoli, où il eut cinq enfants. Là, il servit la mission et le collège méthodistes comme menuisier-charpentier mais aussi comme interprète et prédicateur laïc de 1921 à 1951.
À sa retraite, le 30 juin 1951, il revint dans son village pour s'y consacrer à sa ferme, et participer un moment au conseil municipal et au tribunal coutumier. Il mourut de fièvre le 5 septembre 1968, pendant la guerre du Biafra.
On retrouve dans son unique ouvrage, Omenuko, plusieurs traits autobiographiques tirés de son expérience de commerçant, de ses démêlés avec l'administration coloniale et de ses audacieuses entreprises en forêt.
Si le style de l'ouvrage est proche de la tradition orale, le sujet, lui, est bien de son temps. À une époque où un réseau déjà dense de routes commerciales reliait villes et marchés, le portrait-robot de l'Igbo moyen brossé par l'auteur, est celui d'un commerçant habile et peu scrupuleux, spécialisé dans l'import-export, habitué des voyages et adepte de l'émigration.
Ce roman, le premier écrit en langue igbo, se déroule dans un décor profondément marqué par l'esclavage.
Quelque cinq ans après son mariage, il quitta Arondizuogu pour Uzuakoli, où il eut cinq enfants. Là, il servit la mission et le collège méthodistes comme menuisier-charpentier mais aussi comme interprète et prédicateur laïc de 1921 à 1951.
À sa retraite, le 30 juin 1951, il revint dans son village pour s'y consacrer à sa ferme, et participer un moment au conseil municipal et au tribunal coutumier. Il mourut de fièvre le 5 septembre 1968, pendant la guerre du Biafra.
On retrouve dans son unique ouvrage, Omenuko, plusieurs traits autobiographiques tirés de son expérience de commerçant, de ses démêlés avec l'administration coloniale et de ses audacieuses entreprises en forêt.
Si le style de l'ouvrage est proche de la tradition orale, le sujet, lui, est bien de son temps. À une époque où un réseau déjà dense de routes commerciales reliait villes et marchés, le portrait-robot de l'Igbo moyen brossé par l'auteur, est celui d'un commerçant habile et peu scrupuleux, spécialisé dans l'import-export, habitué des voyages et adepte de l'émigration.
Ce roman, le premier écrit en langue igbo, se déroule dans un décor profondément marqué par l'esclavage.
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